Et je marche dans la ville. Au fil de ses rues et alors qu’en périphérie s’étendent des zones commerciales toujours plus envahissantes, je constate la disparition progressive des petits commerces.
Plus de commerce » de bouche », plus de mercerie, de chausseurs, de quincailleries. Des devantures vides, poussiéreuses, des vitrines oubliées, des courriers abandonnés sous la porte.
Au fronton, les enseignes estropiées aux noms qui s’effacent, disparaissent. En centre ville, il reste encore quelques coiffeurs, des ongleries, et puis des assureurs et des agences bancaires.
« Le monde change ! » m’a -t-on dit un jour. Certes… Et c’est très bien ainsi. J’applaudis. Mais que propose-t-il désormais ?